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parc des expositions de la porte de versailles - Page 33

  • VANVES ET LE SALON DE L’AGRICULTURE : LES SALONS GRAND PUBLIC ONT LE VENT EN POUPE

    Le parc des Expositions de la Porte de Versailles va devenir comme chaque année à cette époque, une grande ferme, à l’occasion du salon de l’agriculture qui débute dés samedi prochain. Avec ces nuisances désagréables – les embouteillages aux portes des parkings (de la rue Yol), le stationnement anarchique dans les rues du Plateau – ou plus sympathiques lorsque les riverains de la rue du 4 Septembre entendent ou voient passer, quelquefois très tôt le matin, les chevaux que l’on fait trotter le long du bâtiment 3. Ce rendez vous intervient alors que la CCIP (Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris) dont fait partie les Hauts de Seine vient de publier un bilan de l’activité des salons en Ile de France  depuis 20 ans dans les 20 principaux centres d’expositions franciliens.

     

    Les salons grand public, dont l’évolution est liée à la consommation des ménages, sont le principal moteur de la croissance de l’ensemble du secteur depuis prés de 20 ans. Le nombre de salons est passé de 334 à 443 entre 1995 et 2007, avant de fléchir lors de la crise économique de 2008 pour s’établir à 395 manifestations en 2010 (soit +18% en 20 ans).  « Cette évolution est le produit de deux tendances distinctes : l’offre de salons grand public a fortement progressé depuis 1995 (+64%)  passant de 116 à 189 salons avec un pic à 216 avant la crise, alors que dans la même période, le nombre de manifestations professionnelles a baissé de 6%. Ainsi les salons dédiés aux loisirs et à la santé, ont fortement augmenté, tandis que ceux liés à l’industrie sont passés de 24% à 7% entre 1995 et 2010. On constate que la désindustrialisation et la tertiarisation de l’économie française se traduisent également dans le secteur des salons » expliquent les auteurs de cette étude.

     

    Ils ont constatés  pour les salons « grand public » : « Outre une augmentation de la demande liée à un effet « consommation de masse », on peut estimer que les accords sur la réductiondu temps de travail en 2000 ont eu un impact significatif sur le temps passé par les ménages à exercer d’autres activités…Le nombre de manifestations appartenant aux secteurs des arts, des sports, des loisirs, de l’enseignement et formations a ainsi particulièrement progressé ». Et de citer les salons créés ces dernioers années : Le Mondial Spa et Beauté (2005), Rénover (Salon de la Rénovation, de l’aménagement et de la décoration de la maison) en 2007, Cuisinez lancé en 2006, le Salon des Sports de Paris en Novembre 2011.

     

    Pour les salons professionnels, malgré quelques disparitions et regroupements, le nombre de salons professionnels en IDF était encore de 225 en 2008 et même 244 en 2007. La crise est passée par là, touchant les secteurs de l’automobile et de la construction dont les salons en 2009 ont traversé la récession plus difficilement, les secteurs de la Défense, du BTP et de l’Industrie qui sont en net recul passant de 24% en 1996 à 7% en 2010. Ainsi ces salons ont suivis les mutations de la structure sectorielle de l’économie régionale et régionale.

    « De très nombreux salons industriels ont disparus comme Emo (Salon de la Machine outil) et Itma (salon de la Machine textile) dont les dernières éditions se sont déroulées en 1999 alors qu’ils accueillaient respectivement sur 190 000 m2 et 230 000 m2 plus de 150 000 visiteurs … » et se déroulent maintenant à l’étranger. « D’autres, de taille plus modeste,  ont dû fusionner pour survivre comme les salons Mesurexpovision, Opto et Cien, ce dernier regroupant déjà RFeHyper Europe et le Forum de l’électronique, ce forum étant lui-même né du rapprochement d’Intertronic et de la Semaine de l’électronique »

     

    A l’inverse de l’industrie, le secteur tertiaire s’est largement développé comme la finance, les assurance, la beauté et la santé… Quant à la clientèle étrangère, elle se concentre en 2010 principalement sur les salons professionnels mondiaux où les secteurs d’activité et le savoir-faire français sont reconnnus : mode-design, alimentation, santé-beauté, industrie de la Défense. « 7% des salons franciliens sont dupliqués dans le monde (contre 32% des salons allemands) dans dessecteurs où la France est leader ou bien positioné : l’alimentaire (SIAL à Buenos Aires, Saö Paulo, Montreal, Toronto, Shanghaï, Abu Dabi…), la mode (Who’s Next et Première Classe àç Dubaï..) ou encore le secteur industrie-défense-Btp (Milipol à Doha) » indiquent les auteurs de cette étude.  « L’exportation des salons français à l’étranger est l’un des enjeux du développement économique national et francilien. Plus les salons français majeurs seront dupliqués à l’international, plus les entreprises hexagonales pourront proposer leur savoir-faire à l’étranger » affirme Pierre-Antoine Gailly, Président de la CCIP. Rappelons que ce secteur des salons génére chaque année dans la Région 4 milliards d’euros de retombées économiques (68% des retombées nationales du secteur) et plus de 64 000 emplois temps plein.

  • UNE REUNION PUBLIQUE A VANVES AXEE SUR LA VOIE PUBLIQUE

    La voirie publique a été finalement au centre des préoccupations de cette réunion publique de quartier avec les habitants du plateau qui s’est déroulée Mardi soir à l’école Marceau.  Avec toutes ces implications. Comme ce sujet d’agrégation en droit administratif donné  à un grand professeur (Maurice Duverger ?)  qui a marqué des générations d’étudiants : « le trottoir ! » Pour un maire, le sujet est vaste d’autolib aux sanisettes, à défaut des crottes de chiens etc… Ce qui n’a manqué ce soir là !  

     

    La soirée a commencée comme d’habitude par les exercices obligatoires, c’est à dire comme l’exposé lors d’un grand  oral, inscrit à  l’ordre du jour annnoncée, en dehors du film sur les « 10 ans » : Autolib, Mail Sadi Carnot bien sûr, que le Blog avait traité à la suite de la première réunion à la Palestre (Quartier Saint Remy),  occasion  de préciser à la suite d’une question de parents sur les « zones de rencontres »,   que « la Police Municipale est allée dans les écoles pour sensibiliser les jeunes sur les zones « 20 » et « qu’elle fait aussi de la pédagogie auprés des adultes ». Des riverains se sont plaints des véhicules garés systématiquement tous les soirs à proximité de l’entrée du terrain de Pétanque, gênant beaucoup de piétons. D’autres des véhicules stationnés en permanence devant l’entrée et le passage des secours de  la résidence Auvergne. « Il faudrait remplacer les barrières par des gros plots rétractables, mais cela coûte cher » a répondu le maire.  Un troisiéme du manque de signalisation du métro dans la ville.

     

    Un habitant de la place des Provinces s’est inquiété de sa dégradation et a demandé s’il y avait un projet de réhabilitation. Bernard Gauducherau a répondu « qu’une expertise géométrique est en cours pour délimiter exactement les propriétaires de chaque parcelle de cette ZAC du Plateau », 30 à 40 ans après son aménagement. « Cette phase d’identification des prpopriétaires permettra de définir qui fera et financera les travaux de réaménagement, de requalification » a-t-il indiqué. « Et ce sera le cas place des Provinces des espaces publics en partenariat avec les propriétaires des immeubles pour les parties privatives »

    Un autre habitant a posé la question du devenir des emplacements réservés aux containers des commerçants qui débordent sur les trottoirs ou incitent les actes de malveillances (incendie). Ces containers avec leurs abris avaient été une solution toute trouvée pour éviter de voir traîner toute la journée, les poubelles des commerçants sur les trottoirs. GPSO est en train d’agir pour trouver des locaux poubelles partagés entre commerçants et co-propriétaires  des habitations au dessus des commerces. « Il faut que tous les commerçants et tous les propriétaires soient d’accord ! » a expliqué le maire avec le correspondant GPSO à Vanves. Mais voilà, comme d’habitude, il manque une copropriété à un accord unanime.

     

    Plusieurs questions ont concernées les nuisances du parc des expositions, du bruit, des embouteillages au carrefour Jullien, Gabrielle d’Estrée, 4 Septembre, du stationnement sauvage engendrée notamment lors des petits et moyens salons « à cause du parking F qui n’est pas ouvert » a fait constater le maire. « Il faudrait 20 policiers pour chasser les véhicules, ou mettre des barrières et des plots qui coûtent chers ». Sans parler de l’engorgement régulier de la place des Insurgés de Varsovie (Porte de la Plaine) par les camions lors des installations ou déménagements des salons….

    Le maire a indiqué que le concessionnaire, Viparis (qui réunit la société Unibail, et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris)  envisage d’orienter les activités du Palais Sud (Bâtiment 7) vers les Congrés, avec moins de salons, et une suppression du stationnement sur son toit, des espaces un peu plus vert le long de la rue Jullien. « Cela devrait se faire à l’occasion  du renouvellement de la concession et évoluer dans le bon sens (pour la ville de Vanves) dans les 5 ans à venir plutôt que les 10 ans » a expliqué le maire en donnant l’exemple de la Tour Triangle le long du Hall 1 qui va dans ce sens, et le Pentagone Français, porte Balard….amenant le service logement du ministère de la Défense à rechercher des terrains pour la constructuion de logements comme c’est le cas à l’angle Sadi Carnot/Danton, ou rue Aristide Briand/Villa des Matraits

     

    Un riverain a demandé où « on en était de la couverture du Bd Périphérique ? » - « 3650 m2 de jardins sont aménagés cet automne, avec une requalification de la voirie tout autour » a-t-il répondu en faisant le point sur la proprté de la ruie Louis Vicat : «  On a réalisé et envoyé des photos de l’état de la rue Louis Vicat à la Mairie de Paris. Du coup, elle fait passer son service propreté 2 fois par semaine et nous une fois par semaine » a précisé le maire. Il en a profité pour informer les habitants que le plancher de la rue J.Jaurés sera repris, et que la descente du métro sera traité par la technique du flammage pour rendre les pavés moins glissants.

  • TOUR TRIANGLE : LE MODEM DE VANVES-ISSY-PARIS RECLAME UN REFERENDUM LOCAL

    Les militants du MODEM de Vanves se sont associés à ceux d’Issy les Moulineaux et de Paris qui ont interpellé Bertrand Delanoë en lui demandent d'organiser un référendum local, comme il l'avait lui même souhaité lors de sa campagne de 2008. Ils participaient hier matin, une conférence de presse dans un hôtel de la rue de Vaugirard à la Porte de Versailles avec des élus de Paris et d’Issy les Moulineaux afin de dénoncer les risques de ce projet pharaonique, et dénoncer « l’urbanisme de tours à facettes changeantes ».

     

    Et de raconter : «  Avant 2008, alors que 64% des parisiens étaient contre les tours,  l'adjoint à l'urbanisme de Bertrand Delanoë  assurait dans le JDD que: « Nous ne nous amuserons pas à construire des tours si personne n'en veut ». Après 2008,  libéré du poids des Verts, le maire de Paris donnait son accord en juillet 2008 à la construction de tours à Paris, espérant convaincre les parisiens en parlant de tours de logement, et dévoilait en Septembre 2008,  la future tour Triangle, conçu par les architectes suisses Herzog et de Meuron, de 180 m de hauteur, Porte de Versailles, sur le site du Parc des Expositions. Elle comprendrait bureaux, salles de congrès, hôtel, nécessaires à l’attractivité du Parc des Expositions. 5000 personnes travailleraient dans la tour. Mais voilà, en mars 2011, la Mairie annonçait que le montage du projet avait abouti à l'approbation d'un protocole d'accord pour la construction de la tour et qu'une enquête publique sur le projet de révision simplifiée du plan local d'urbanisme sur le secteur de la porte de Versailles serait lancée. Mais, ce projet, présenté au départ, comme un atout pour l’attractivité du Parc des Expositions, ne comprenait plus d'hôtel ni de salles de conférences. Simplement 5000 bureaux ».

     

    C’est la raison pour laquelle ils ont réagi en dénonçant les conséquences de la construction de la Tour Triangle, appuyant les mouvements citoyens mobilisés sur le projet, comme le collectif contre la tour triangle, et soutenant leur élu aux Conseil de Paris, Jean-François Martins, qui a voté contre la tour. « C’est un déni pour la démocratie pour plusieurs raisons » : «  Un projet conçu, non pas au grand jour, mais dans le secret des officines d'architectes et de certains bureaux de la mairie ». « Seuls les maires de Vanves et d’Issy ont été consultés, mais dans une réflexion centrée sur le projet  finalisé, pas dans une étude préalable plus globale du territoire et l’élaboration du projet dès sa conception ». « Delanoë et Hidalgo ignorent les souhaits de la population du 15è de voir s'améliorer leurs conditions de vie, déjà fortement perturbées les jours de grandes manifestations porte de Versailles » relévent ils en posant des questions que n'aborde pas Anne Hidalgo dans les réunions publiques : Que projette la ville pour le parc des expositions? Qu’est-ce que veut dire  le mot de requalification ?  Le parc va-il évoluer, changer d'affectation? Pourquoi ce projet n’est-il pas présenté dans sa globalité, avec une véritable concertation de l’ensemble des habitants concernés?

     

    Enfin, c’est un défi pour l'environnement en relevant plusieurs points : « Une ignorance des problèmes de saturation des réseaux de transports en commun, porte de Versailles, visibles aux heures de pointe, et qui augmentent au seuil de l'insupportable lors des grands salons. Très peu de places de parking seront construites. Aucune étude d'impact n'a été faite… notamment en termes de survol et de bruit sur les quartiers environnants d’Issy et de Vanves. Les études présentées par les porteurs du projet n’ont pas rassuré les habitants du quartier sur les ombres portées de la tour sur les immeubles environnants. Les études présentées par les porteurs du projet n’ont pas rassuré les habitants du quartier. La question du démantèlement de la tour, et de son coût, dont héritera la mairie de Paris à la fin du contrat de cession des terrains, n'est pas abordée ». Toutes ces raisons ont amené le Modem à demander Bertrand Delanoë d'organiser un référendum local, comme il l'avait lui même souhaité lors de sa campagne de 2008.